Configuration du cache CSV
Cluster Shared Volumes (CSV) Cache est une fonctionnalité, introduite depuis Windows Server 2012, permettant d’allouer de la mémoire vive en tant que cache de type write-through uniquement sur les I/O non bufferisées en lecture seule, et ce en mode bloc. Ces I/O non bufferisées sont celles qui ne sont pas prises en compte par Windows Cache Manager. L’intérêt est d’accélérer les applications comme Hyper-V. Voyons comme l’utiliser…
La haute disponibilité Microsoft: quoi, comment, pourquoi…
L’augmentation de la disponibilité est une préoccupation majeure des DSI. Avec l’avènement de la virtualisation et de la consolidation, il est plus facile d’y arriver, quand bien même, il existe tellement d’options et de mécanismes différents pour y arriver… Petit tour d’horizon rapide sur les solutions Microsoft concernant la mise en oeuvre de la haute disponibilité…
Mesurer les performances de SMB
Optimisation du Cluster Shared Volumes avec CSV-(Block)Cache
Une des nouveautés de Windows Server 2012 au niveau du Failover Clustering est CSV-(Block)Cache, c’est à dire que l’on peut allouer de la mémoire vive en tant que cache write-trough. Cette nouvelle fonctionnalité permet la mise en cache des lectures uniquement (Read Only Unbuffered I/O) non bufferisées par le cache de Windows, ce qui améliore grandement les temps de lecture ! Il est intéressant de noter que le mécanisme de cache agit au niveau bloc et utilise la mémoire vive contrairement à d’autre solutions qui utilisent le SSD-Caching, pour information, la vitesse d’un SSD OCZ est de 1400 Mbps et la mémoire DDR3-2500 est de 20.000 Mbps !
La fragmentation dans les environnements SAN
Voilà un sujet qui ouvre le débat: Quid de la fragmentation versus les stockages de type SAN ? Nous sommes tous d’accord sur le fait que les performances E/S peuvent être affectées de façon significative selon le niveau de fragmentation du système de fichiers, surtout lors d’accès séquentiels. Certains benchmarks parlent de 33% de perte de performances sur un RAID-1. Essayons d’y voir plus clair…
Le zoning dans les environnements Fiber Channel
Le zoning est l’équivalent du VLAN (Virtual LAN) et consiste à partitionner une Fabrique FC (commutateur fibre optique) en plusieurs sous-réseaux, permettant d’isoler chaque zone les unes des autres afin de prévenir un dommage accidentel qui pourrait corrompre les allocations ou déstabiliser le réseau de stockage. L’usage le plus courant du zoning concerne l’hétérogénéité des systèmes d’exploitation au sein d’une infrastructure de stockage. En effet, lorsqu’un serveur Microsoft se connecte à une fabrique où se trouvent des serveurs Unix, Windows Server écrit systématiquement des blocs sur toutes les LUNs qu’ils trouvent, ce qui engendre une corruption totale des systèmes de fichiers des serveurs Unix.
Les contrôleurs de stockage
Selon les constructeurs et les modèles, vous pourrez choisir le type (fibre optique FC, iSCSI, 512 Mo de mémoire cache jusqu’à plusieurs Go) et le nombre de contrôleurs. La configuration la plus simple d’une baie ne dispose que d’un seul contrôleur tandis que les baies haute disponibilité embarquent deux contrôleurs. Ces contrôleurs peuvent être configurés en mode actif/actif ou actif/passif. Le choix de la configuration peut impacter les performances et la disponibilité des données. Nous allons analyser ces configurations et dans quel cas de figure il convient de les mettre en œuvre.
Paramètres RAID avancés
Le principe du RAID consiste à découper les fichiers en petits morceaux afin de les répartir sur les différents disques durs composant une pile RAID. On parle alors de chunk, stripe, bloc size, etc…. Beaucoup de confusion règne autour de ces termes, et chacun s’approprie sa propre définition. Voici de quoi voir plus clair 😉
Redondance et agrégat de liens
La redondance et l’agrégation sont deux techniques essentielles en environnement SAN. La première technique vous donnera la continuité d’accès au stockage malgré la perte d’un élément du réseau tandis que la deuxième multipliera la vitesse des liens agrégés. Petit tour d’horizon…
NUMA et virtualisation
Un aspect très important de la configuration de la mémoire des ordinateurs virtuels est l’accès mémoire non uniforme (NUMA). Cet accès permet d’accélérer l’accès mémoire en partitionnant la mémoire physique de telle sorte que chaque coeur d’un socket dispose de sa propre mémoire. Par exemple, dans un système à 8 cœurs et 32 Go de RAM, chaque cœur ou nœud possède 4 Go de mémoire physique.
Si un ordinateur virtuel est configuré pour utiliser 12 Go de RAM, le système doit utiliser la mémoire d’un autre nœud. Le franchissement de la limite NUMA peut réduire les performances virtuelles jusqu’à 8 %, une bonne pratique consiste à configurer un ordinateur virtuel pour utiliser les ressources d’un seul nœud NUMA.
[UPDATE] Dimensionner ses serveurs pour le stockage
Configurer un service de fichiers en cluster
Je vais aborder dans ce billet la configuration d’un service de fichiers hautement disponible avec les technologies suivantes: iSCSI Target, MPIO, Failover Clustering, déduplication de données, Windows Server 2012… L’avantage de la solution mise en oeuvre ici réside dans le fait que c’est des technologies Full Microsoft !
Réplication de données, les bonnes pratiques
Les entreprises doivent faire face à des applications qui doivent être disponibles 24/7, qu’elles soient hébergées dans un datacenter, accédées via des clients nomades ou depuis des sites distants, …. Bien entendu, il faut également gérer l’augmentation des volumes de données ! De nos jours, de plus en plus d’applications sont/deviennent critiques, ainsi, il n’est pas rare de constater dans une entreprise que la moitié des applications (voir plus) sont indispensables ! Celles-ci doivent donc être intégrés dans le cadre d’un PCA ou PRA, ce qui sous-entends une continuité applicative ET des données !
Voici donc quelques éléments techniques et fonctionnels relatifs à la réplication.
Bonnes pratiques et surveillance de la performance d’un serveur SQL
Les serveurs SQL doivent faire l’objet de toute les attentions de l’installation jusqu’au paramétrage en passant par la mise en production. Je vais aborder les bonnes pratiques pour obtenir un service Microsoft SQL performant mais quels sont les compteurs importants pour surveiller les performances ou les benchmarker.